Le facteur 4
D’après les experts, le réchauffement climatique devrait continuer d’augmenter de manière régulière. Effectivement, une augmentation du climat mondial à +3°C est prévue d’ici 2100.
En supposant une population d’environ 10 milliards d’habitants d’ici 2050, et pour avoir un bilan de séquestration. Chaque personne doit avoir une empreinte carbone d’environ 2 tonnes de CO2 par an.
A l’échelle mondiale, cela signifierait une réduction des émissions de gaz à effet de serre nécessaire de facteur 2 par rapport à 1990. Quand à l’échelle française, nous devrions diminuer nos émissions de gaz à effet de serre d’un facteur 4.
L’objectif de la France est donc de réduire par 4 ses émissions de Co2 à l’horizon 2050.
La transition énergétique s’inscrit dans la trajectoire facteur 4
Le projet de loi sur la transition énergétique fournit des outils pour libérer les contraintes pouvant résulter de l’urbanisme et pour systématiser les aspects énergétiques des rénovations de bâtiments.
Il prévoit en effet la mobilisation des outils techniques, juridiques et financiers pour permettre la diffusion de l’amélioration thermique de l’habitat pour atteindre 500 000 logements rénovés par an.
Des avancées limitées en 2022
Avec du recul, nous voyons en 2022 que nous sommes encore loin d’avoir réussi à diminuer notre empreinte carbone par 4.
Les scénarios ADEME et Négawatt n’ont pas été atteints pour le moment mais nous remarquons un intérêt grandissant pour la rénovation basse consommation avec des produits bio sourcés en France.
Il est effectivement possible de diviser sa facture énergétique par 4 tout en agissant pour l’environnement. Grâce à la rénovation basse consommation réussie d’une ancienne maison par exemple. Grâce à une rénovation performante, il est même possible de diminuer sa facture énergétique par 10 dans certains cas.